toutes enfermées ensemble, leur survie liée à ces objets brodés ou tricotés, façonnés clandestinement pour garder l'espoir et refuser la déshumanisation. Pourtant, sur le papier, le camp de Khiam n'a jamais existé. Détruit par les bombardements israéliens de 2006, il n'en reste que des gravats.
C'est pour reconstruire ce passé que l'on a voulu effacer et prêter leur voix aux hommes et aux femmes oubliés de Khiam que Soha Béchara et Cosette Ibrahim livrent aujourd'hui ce témoignage saisissant. Postface d'Alain Gresh.